1584 à nos jours de d’affaires à long terme de la Turquie

Une partie du vestiaire de la section des femmes a été perdue lorsque la rue Divanyolu a été élargi en 1868. La partie qui a été coupé a été fermée par un mur qui a des fenêtres rectangulaires et une fenêtre en forme d’étoile au sommet. Les zones vestiaire des hommes et des sections féminines sont à la fois couvertes avec de grands dômes. Il ya trois niveaux de loges qui étaient dans le passé éclairées avec des dômes fenêtrés et avec des lampes appelées « lanternes de toit ». Aujourd’hui, seule la lanterne dans la section des femmes demeure dans son état original. Le dôme qui surmonte cette lanterne repose sur des arcs en s’appuyant sur de fines colonnes et est élégamment décoré. Aujourd’hui, la partie vestiaire des hommes appelé la zone froide, est une zone calme et reposante utilisée comme un lieu de repos et d’attente après le bain.

Chacune des régions chaudes du bain sont couvertes par trois dômes. Les toilettes ont été construites comme des extensions du bâtiment principal. On pénètre dans la zone chaude à travers une porte en bois et on se trouve sous la coupole du milieu. Le plan de cette zone chaude est unique car il n’est pas entièrement conforme aux dispositions traditionnelles de l’architecture des hamams. Cela peut s’expliquer par le fait que l’architecte Sinan aime innover dans son travail, et aussi au fait que Sinan a été étroitement associé à la construction de la structure. Cet espace a la forme d’un carré de l’extérieur, mais les dimensions intérieures ont la forme d’un cercle formé de douze colonnes, qui forment un polygone à douze cornes. L’architecte a magnifiquement situé la coupole, cabines de bain privées, la halvet, dans l’espace constitué par les quatre coins extérieurs en dehors du polygone. Quatre antichambres sont entre les espaces cabine. On pénètre dans la partie chaude en passant par les antichambres. Le grand dôme couvrant la partie chaude est soutenu par des arcs de haut des colonnes avec des têtes en forme de baklava. Les cellules sont séparées par des murs en marbre de la zone principale. Ces diviseurs ont dessus, des inscriptions sculptées de chaque côté. On entre les cabines privées par des portes voûtées à leurs côtés avant. Couplets sont inscrits sur le front et la forme triangulaire des éléments supérieurs sont couverts de fleurs. Le bain dispose de 38 cabines de lavage. La plate-forme de pierre aux multiples facettes centrale est directement sous la coupole principale. Cette plate-forme large qu’on chauffe est éclairée par des objets en verre qui s’appellent « yeux d’éléphant » qui capturent la lumière de toutes les directions. Ce bâtiment date de la dernière période de Sinan, celui dans lequel sa longue expérience et une grande habileté lui a permis de combiner la fonctionnalité, l’élégance et la tranquillité sans pour autant abandonner son style de base qui est dépourvue d’éléments trop décorés. Pour ces raisons, l’architecture du bain reste un point focal pour les chercheurs Turcs et étrangers, des universités, des photographes, des cinéastes, des professionnels des médias et des étudiants.

Onur Yalçin, Architecte / Restaurateur

Ali Dereli, Architecte / Restaurateur

(1)Tuhfet-ül Mi’marin a très probablement été écrit par Mustafa Çelebi Sai. Cet œuvre a un style narratif. Le document ressemble à un brouillon qui n’a pas été édité. Dedans il y a une section sur la vie de Sinan, qui comprend une liste détaillée de ses structures. Il est conservé par la Bibliothèque du Palais de Topkapi (Yazma # 1461/4) comme une copie singulière. Il a été publié comme un texte intégral.